mardi 24 septembre 2013

Situation explosive pour les personnes âgées et pour les salariés… IL FAUT EN FINIR !!!!

POUR MIEUX PRÉPARER L'AVENIR, IL EST NÉCESSAIRE D'AMÉLIORER LE PRÉSENT

Aujourd'hui, le secteur médico-social est l'un des principaux "pourvoyeurs" d'emplois en Rhône..Alpes. Toutefois, la précarisation avérée des salariés de l'aide à domicile ainsi que les problématiques également connues des conditions de travail en EHPAD, le sous..effectif et la sous..qualification dans de nombreuses structures menacent la qualité de la prise en charge.
Les structures sont mises à mal :
hôpitaux, MDR, EHPAD, CCAS, SSIAD, associations d'aide à domicile. Elles sont confrontées à de fortes restructurations qui se traduisent par des baisses de moyens humains, matériels. Avec des répercussions sur la qualité des services rendus aux usagers et bénéficiaires (accès, accueil, baisse du niveau des interventions des aides, etc…).
Les personnels, agents, salariés sont soumis aux règles de productivité, de rentabilité, les conditions de travail sont désastreuses et la souffrance au travail est grandissante, avec une perte de sens de son travail et la non reconnaissance de l'utilité sociale des missions.
Michèle Delaunay ministre déléguée aux personnes âgées et à l'autonomie 
à Minatec (amphithéâtre) 3,Parvis Louis Néel à Grenoble

vendredi 20 septembre 2013

Réforme des retraites: il faut "amplifier" la mobilisation, semaine d'action du 7 au 11 octobre 2013

L’appréciation de la CGT, contrairement à ce qui s’est traduit dans la plupart des médias, est que le niveau de mobilisation a été important, quelques jours après la rentrée. Il traduit une forte exaspération et des attentes dans un véritablement changement de politique parmi l’ensemble de la population.
Les organisations de jeunesse ont également été présentes, malgré les oppositions de générations, orchestrées par le Gouvernement et le MEDEF.
Ce 18 septembre, elles appellent à un rassemblement devant l’Elysée, à l’occasion de la présentation du projet de loi au Conseil des ministres.
La CGT salue et soutient cette initiative.
Le problème du financement de la protection sociale et de la dette publique, ce n’est pas le coût du travail comme le martèlent le Gouvernement et le Patronat.
Par exemple, aller vers une égalité de salaire entre les femmes et les hommes rapporterait 10 milliards d’euros supplémentaires dans les caisses de retraites, d’ici à 2020. De même, 1% de plus sur la masse salariale, c’est 2,5 milliards de cotisations supplémentaires pour la protection sociale.
Non, le travail n’est pas un coût, mais un atout.
Ce sont les salariés qui créent les richesses du pays !
Le Gouvernement répondant aux injonctions du patronat, choisit de lui faire de nouveaux cadeaux dans son projet en augmentant les exonérations de cotisations des entreprises et en proposant d’amputer le pouvoir d’achat des salariés et des retraités, au service de rentabilité financière. C’est la continuité des réformes précédentes et notamment celles de 2003 et 2010 qui ne sont pas remises en cause.
Ce n’est pas acceptable. Nous exigeons le retour à une retraite à 60 ans avec un taux de remplacement de 75% et des départs anticipés pour travaux pénibles.
Après avoir échangé avec ses organisations, la Commission exécutive confédérale considère qu’il y a besoin d’amplifier cette mobilisation sans attendre dans les entreprises, pour porter l’exigence de l’ouverture immédiate de négociations salariales, tant dans le public que dans le privé. Cela doit conduire le Gouvernement à augmenter le point d’indice et le SMIC, les pensions et les minima sociaux, dès le 1er octobre prochain.
Comme nouvelle étape du processus engagé, la CGT s’engage dans la construction d’une semaine d’action du 7 au 11 octobre 2013 à l’occasion de l’ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi Retraite, avec la perspective d’une journée nationale unitaire et interprofessionnelle de grève et de manifestations. Elle mettra tout en œuvre au niveau national, professionnel et territorial pour que cette mobilisation soit la plus large possible.
Dans ce sens, nous proposerons rapidement à l’ensemble des autres organisations syndicales et de jeunesse, une rencontre afin de finaliser ce prochain rendez-vous d’action.
Ces prochains jours, elle invite les syndicats et les salariés à interpeller leurs députés sur le contenu de la réforme et les attentes sociales exprimées le 10 septembre et majoritairement soutenues dans les sondages. La CGT insiste également, pour que la question des retraites ne soit pas traitée uniquement par le biais des déficits publics. D’ailleurs, ces derniers sont essentiellement dus à la financiarisation à outrance. Pour le capital, la crise est finie. L’envolée du CAC 40 en est la démonstration puisqu’il retrouve son niveau record de 2007. Et on voudrait nous faire croire qu’il n’y a pas d’argent.
La question de l’emploi, des conditions de travail, des salaires, de la protection sociale et de la retraite doit être portée dans tous nos échanges et nos débats.
La CGT invite tous les syndicats à être à l’offensive avec les salariés en partant de leurs revendications.
D’ores et déjà, plusieurs initiatives d’actions sont prévues comme dans la Santé, les Cheminots et dans certains groupes de Métallurgie, de la Chimie, etc…
Plus que jamais, l’action à l’offensive est à l’ordre du jour.

Tout savoir sur l'allongement de la durée de cotisation: leçon de pédagogie de FO

  • La leçon de pédagogie de Force Ouvrière.
Le syndicat fait le tour, en 14 questions, de toutes les questions que l’on peut se poser sur l’allongement de la durée de cotisation. Une leçon de pédagogie. Exemples.
Question 8. Pourquoi vouloir à tout prix faire travailler les salariés de plus en plus longtemps quand le taux d’activité des seniors est faible?
Selon des statistiques de l’INSEE, en 2012, deux tiers de la génération 1955-1959 ans étaient sortis du marché du travail. Ils étaient soit au chômage, soit en préretraite, soit bénéficiaires d’une pension d’invalidité. En 2011, 65% des pensions d’invalidité du régime général ont été accordées à des personnes de plus de 50 ans. Dans les faits, et malgré des mesures incitant les salariés âgés à poursuivre le travail, le chômage des seniors a fortement augmenté entre 2008 et 2011. Dans une étude «Emploi et salaire 2013» publiée en mars, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) constate que 36% des 55-64 ans, soit 1,4 million de personnes, n’avaient pas d’emploi en 2011.
En 2012, les salariés qui ont fait liquider leur retraite l’ont fait avec une moyenne de 151 trimestres validés, alors que la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein atteint aujourd’hui 166 trimestres pour les salariés nés en 1955 et 1956.
Question 13. L’allongement de la durée de cotisation a-t-il un impact sur le niveau des pensions?
Oui, une telle mesure revient indirectement à baisser le niveau des pensions. En effet, plus on allonge la durée de cotisation, plus il va être difficile pour les salariés d’obtenir le nombre d’annuités requises pour partir à l’âge légal actuel de 62 ans avec une pension à taux plein. Ceux qui souhaiteront malgré tout prendre leur retraite dès que possible subiront une décote sur leur pension, c’est-à-dire une minoration de leur retraite.

Retraites : Pour la FSU, le sujet n’est pas clos

Dans un calendrier contraint par l’agenda imposé par le gouvernement, la journée de grèves et manifestations sur les retraites du 10 est une première étape de mobilisation. Le gouvernement aurait tort de ne pas en tenir compte.

En effet, le mécontentement de la majorité de la population et son inquiétude face à la réforme des retraites proposée sont bien réels et confirmées par différents sondages. D’ailleurs la procédure accélérée mise en place par le gouvernement prouve sa volonté de clore rapidement ce sujet...
C’est une faute de procéder ainsi. La question d’un financement durable du système de retraites par répartition suppose de prendre en compte tous les paramètres, de faire le bilan des réformes antérieures, d’éclairer par le débat les conséquences des mesures envisagées. L’ampleur actuelle du chômage et la faiblesse des salaires pénalisent lourdement le financement des retraites.
La FSU continue de refuser tout allongement de la durée de cotisation qui revient à faire reculer l’âge de départ à la retraite et implique une nouvelle baisse du niveau des pensions.
Elle n’accepte pas non plus que les salariés et les retraités contribuent plus alors que les entreprises au final ne participeront pas à l’effort de financement.
Cette réforme n’est ni juste ni équitable. Dans le prolongement des réformes précédentes, elle adresse aux plus jeunes un message inquiétant refusant de prendre en compte le recul de l’accès à un emploi stable, l’augmentation de la durée des études dont la FSU revendique la prise en compte pour la retraite.
Dans la Fonction publique beaucoup de sujets restent à traiter : l’aménagement des fins de carrière, la situation des femmes, celle des fonctionnaires polypensionnés, les années d’études travaillées à l’étranger non prises en compte...
La FSU va continuer, dans l’unité la plus large, à mener l’action et à porter tous ces sujets auprès des parlementaires pour peser sur l’écriture de ce projet de loi.
Elle poursuit les débats engagés sur l’ensemble du territoire avec les salariés, les retraités et les jeunes mais aussi avec l’ensemble des citoyens pour proposer des alternatives intégrant la réalité du travail et la nécessité de trouver des ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois.
La FSU propose aux organisations syndicales de se retrouver pour envisager les suites à donner afin d’imposer d’autres choix sur les retraites.

Retraites : après les manifestations et grèves du 10 septembre nous continuons la lutte contre les contre-réformes Fillon

C’est bien de cela dont il s’agit : le projet de loi du gouvernement Hollande/Ayrault entérine et poursuit les contre-réformes de 1993, 1995, 2003, 2007 et 2010. Ce que nous refusions (comme la Gauche) sous un gouvernement de Droite, il n’y aucune raison de l’accepter aujourd’hui d’un gouvernement de Gauche. L’allongement de la durée de cotisations, la décote, la désindexation vis-à-vis des salaires, … tout est maintenu. Ayrault prolonge Fillon par un nouvel allongement de la durée de cotisations et y ajoute une augmentation des cotisations payées par les salarié-es !

L’allongement de la durée de cotisations conduit à une retraite plus tardive et à des pensions plus faibles pour tous et toutes !

On vit plus vieux, on doit donc travailler plus longtemps ?

Au contraire, le niveau de chômage montre qu’il faut réduire le temps de travail. Par ailleurs, les conséquences des précédentes contre-réformes se traduisent désormais par un recul de l’espérance de vie en bonne santé. La productivité des salarié-es et les profits des actionnaires ne cessent de croître.

Il n’y a nul besoin de travailler plus longtemps, sauf pour remplir toujours plus les poches des patrons et des actionnaires.  

20 milliards d’ici 2020 ?
La fraude fiscale, c’est 80 milliards par an !


Il n’y a plus d’argent pour financer nos retraites ?

Il y aurait besoin de 20 milliards d’euros pour 2020 ? Mais 40 milliards d’euros ont déjà été pris dans les poches des salarié-es (en activité, au chômage ou en retraite) par l’allongement de la durée de cotisations, le recul de l’âge de la retraite, l’instauration de la décote, la désindexation des pensions par rapport aux salaires, l’augmentation du nombre d’années prises en compte pour le salaire de référence, la baisse du rendement des complémentaires.
Ce sont les salarié-es qui produisent la richesse collective. Nous ne devons rien à celles et ceux qui nous la confisquent en s’appropriant le fruit de notre travail. Imposons une autre répartition des richesses, et les 20 milliards pour les retraites seront bien vite trouvés !

Pas un euro de moins, pas un trimestre de plus !
Rejetons ce projet de loi qui prolonge les précédentes régressions sociales


L’Union syndicale Solidaires a proposé une nouvelle réunion intersyndicale très rapidement après la journée d’action du 10 septembre, pour impulser la suite nationalement. Elle ne se tiendra sans doute que vers le 20. Sans tarder, dans les entreprises, les services et les localités, prenons des initiatives, rassemblons les salarié-es, les retraité-es, les jeunes !
Nous ne pouvons pas attendre le début du débat parlementaire, le 7 octobre, pour poursuivre le mouvement national contre ce projet de loi ! Pour nos retraites, unité contre les mauvais coups ! 

mercredi 18 septembre 2013

Retraites : des alternatives à l'austérité existent / Annick Coupé

« Le capitalisme noie toute chose dans les eaux glacées du calcul égoïste ». A examiner de près la réforme des retraites que le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a dévoilé mardi soir, on en vient presque à éprouver l’envie d’interpeller le gouvernement socialiste en usant de la formule célèbre de Karl Marx. Car s’il faut dire les choses brutalement et user d’une phraséologie qui est depuis longtemps passée de mode, c’est une réforme de classe qui a été dévoilée. Une réforme qui fait, encore une fois, la part belle au capital et qui fait bien peu de cas du travail. Lire la suite…

Retraites: Le gouvernement s'oppose au respect de l'article 49 alinéa 1 et impose la procédure accélérée

Hier, André Chassaigne, président du groupe des députés du Front de gauche (FG), a annoncé  qu’il allait s’opposer à une limitation de la durée du débat à l’Assemblée nationale du projet de loi sur les retraites, dont l’examen doit commencer le 7 octobre.
«Les députés du Front de gauche sont déterminés à mener une bataille (...) en multipliant les amendements et en étant très présents en séance», a-t-il déclaré en conférence de presse.
«Je demanderai l’application de l’article 49 alinéa 11 du règlement de l’Assemblée qui permet à un président de groupe de s’opposer au temps programmé sur un texte, lorsque la première lecture intervient moins de six semaines après son dépôt ou moins de quatre semaines après sa transmission», a précisé le député PCF du Puy-de-Dôme.
La conférence des présidents de l’Assemblée, qui réunit autour du président de la chambre basse les vice-présidents et présidents de groupes politiques notamment, peut décider d’un «temps législatif programmé», qui consiste à fixer une durée maximale pour l’examen de l’ensemble d’un texte.
Selon M. Chassaigne, il était prévu qu’un temps programmé soit fixé pour l’examen du projet de loi sur la réforme des retraites, qui n’a pas encore été déposé.
Réponse du gouvernement aujourd'hui: il engage la procédure accélérée sur le projet de loi garantissant l'avenir et la justice du système des retraites, déposé sur le Bureau de l'Assemblée nationale le 18 septembre 2013.
Retraites : on leur fait un dessin par CN-PCF

lundi 16 septembre 2013

La retraite une affaire de jeunes: 19 septembre 2013 18H, Meeting au Campus de St Martin d'Hères

Faire confiance aux jeunes
pour garantir l’avenir de notre système de retraites


Le collectif met en garde le gouvernement contre une réforme des retraites qui aboutirait à la mort de notre système solidaire. En effet, en ne prenant pas en compte les jeunes, ceux-ci n’auront d’autres choix que de s’en détourner au profit des assurances privées, par capitalisation. 
Nous refusons d’être la première génération à devoir renoncer à une retraite solidaire !
Notre collectif rappelle en outre qu’une politique ambitieuse d’emploi, qui pose le CDI comme la norme pour les jeunes, est une priorité pour répondre aux besoins de financement des retraites. 
Alors qu’il y a près de 2 millions de jeunes de moins de 30 ans qui ne sont ni en emploi ni en formation, la priorité n’est-elle pas de partager le travail plutôt que de faire travailler les seniors plus longtemps ?
Meeting du 19 septembre à 18 h organisé par le collectif « La retraite, une affaire de jeunes », galerie des amphis, 151 rue des Universités, campus de St Martin d’Hères.