lundi 7 octobre 2013

Manifestations du mardi 15 octobre 2013 dans l'Isère

Ensemble contre les régressions sociales mardi 15 octobre 

 Malgré les manifestations du 10 septembre, le gouvernement maintient le cap de sa contre-réforme des retraites !
En dépit de quelques mesures symboliques, ce projet gouvernemental s’inscrit dans la continuité des contre-réformes précédentes. Il les aggrave même !
 La volonté d’allonger une nouvelle fois la durée de cotisation (43 ans pour les salariés nés à partir de 1973) va accentuer de 5 à 10% l’appauvrissement des futurs retraités (notamment les femmes).
Ce projet condamne les jeunes à la plus forte peine.
Il organise le transfert des cotisations de la branche « famille » vers la CSG.
Ce cadeau supplémentaire fait au patronat serait supporté quasi exclusivement par les ménages. Même la question de la pénibilité est mal traitée.
Ce projet est injuste. Il n’est pas équilibré. Il tourne le dos au progrès.
La copie du gouvernement répond aux injonctions du patronat, de la finance et de l’Union Européenne. C’est encore les politiques d’austérité imposées aux peuples au nom des doctrines de profit (des actionnaires en particulier).
La pensée obsessionnelle du « coût du travail », des « déficits publics » fait oublier le coût du capital par lequel arrivent toutes les souffrances populaires.
Une autre réforme des retraites est possible. Elle est même nécessaire. Elle suppose un autre partage des richesses.
La retraite à 60 ans, avec un taux de remplacement de 75% du salaire de référence, c’est possible !
 Les départs anticipés pour travaux pénibles, sur la base d’un trimestre anticipé - mais également porté au compte pour la durée cotisée - par année d’exercice d’un métier pénible, sur les critères qui avaient été convenus en 2008 par syndicats et patronat, constituent une exigence de la Cgt qui va bien au-delà du projet gouvernemental.
Le financement des retraites nécessite des alternatives apportant de nouvelles ressources. Mais garantir nos régimes de retraites par répartition passe également par l’augmentation des salaires, l’amélioration des conditions de travail et la création d’emplois.
La « pause et la modération » salariale affaiblissent toute la protection sociale !
Il est urgent d’augmenter les salaires, du privé comme du public. La démographie et l’espérance de vie ne sont pas des boulets. Aujourd’hui c’est le chômage - devenu structurel - qui plombe tout. Sans le chômage il n’y aurait pas de déficit. La réduction du temps de travail doit à nouveau être portée sur l’agenda social.  
Tous en grève et en manif mardi 15 octobre :

- 10h place de Verdun à Grenoble (avec CGT, FSU et Solidaires) 
-  Roussillon 10h place de la République.

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