Pour financer les retraites, François Hollande veut encore allonger la durée de cotisation.
Depuis déjà 20 ans, les réformes prolongent cette durée avec diminution de la pension par année manquante.
Allonger encore la durée de cotisation ?
C’est programmer la baisse des pensions des futurs retraités.
C’est maintenir des salariés plus âgés en activité alors qu’un jeune sur quatre est au chômage.
C’est programmer la baisse des pensions des futurs retraités.
C’est maintenir des salariés plus âgés en activité alors qu’un jeune sur quatre est au chômage.
Qui va payer ?
Ces réformes appauvrissent l’ensemble des retraités actuels ou à venir, et en
particulier :
Les femmes aux carrières incomplètes (temps partiel subi, précarité) ;
Les chômeurs et précaires ;
Les jeunes (en moyenne, ils décrochent leur premier emploi à 23 ans).
Les femmes aux carrières incomplètes (temps partiel subi, précarité) ;
Les chômeurs et précaires ;
Les jeunes (en moyenne, ils décrochent leur premier emploi à 23 ans).
L’espérance de vie augmente, et alors ?
C’est l’argument principal du gouvernement pour
justifier l’augmentation de la durée de cotisation. Mais si l’espérance
de vie a augmenté, c’est grâce à la réduction du temps de travail et à
la possibilité pour tous-tes d’avoir une retraite avant d’être usé par
le travail, un progrès social permis par le partage de la richesse
produite.
Aujourd’hui, « l’espérance de vie en bonne santé »
diminue. Les plus dures années au travail sont entre 60 et 65 ans. Les
meilleures années de la retraite sont entre 60 et 65 ans !
La retraite par répartition, c’est aussi la solidarité
entre générations : les cotisations des actifs financent les pensions
des retraités. Cette solidarité est largement à notre portée ! Un
salarié d’aujourd’hui travaille 2 fois moins, mais produit 16 fois plus
que celui du début du 19ème siècle. Avec l’augmentation de la
productivité, un même nombre d’actifs peut donc financer les pensions
d’un nombre croissant d’inactifs, sans augmenter le temps de travail.
Il y a plus de retraité-es ? Il est normal de financer
leurs retraites et de leur dédier une part plus importante de la
richesse produite.
De l’argent il y en a, on peut faire autrement !
Ce sont les politiques d’austérité, de réduction des dépenses publiques et de
baisse du « coût du travail » (salaires, cotisations
patronales) menées partout en Europe qui créent la récession, la
destruction de millions d’emplois et la diminution des cotisations
sociales.
Chaque année sur l’ensemble de la richesse nationale,
170 milliards sont substitués aux salaires et pensions au profit des
dividendes, alors que 230 milliards de dividendes ont été distribués en
2012.
Pour augmenter le volume des cotisations sociales et financer les retraites, il
faut relancer l’emploi en réduisant le temps de travail, en augmentant salaires
et minima sociaux, avec une politique audacieuse d’investissement sociale et
écologique.
Mobilisons-nous contre toute régression sociale, mardi 10 septembre 2013 : Journée de manifestations et de grèves à l’initiative de l’intersyndicale. Dans l’Isère, manifestations :
Bourgoin : 10h, cinéma Mégaroyal
Grenoble : 10h, place de Verdun
La Tour du Pin : 14h, rassemblement devant la s/préfecture
Roussillon : 10h, place de la République
Vienne : 15h, rassemblement devant la s/préfecture
Bourgoin : 10h, cinéma Mégaroyal
Grenoble : 10h, place de Verdun
La Tour du Pin : 14h, rassemblement devant la s/préfecture
Roussillon : 10h, place de la République
Vienne : 15h, rassemblement devant la s/préfecture
Pour vous informer : retraites-isere.blogspot.fr
Pour signer l’appel national : www.retraites2013.org
Signataires : ATTAC 38 - UD-CGT -
Solidaires 38 – FSU 38 - UNEF – UNL – LMDE – PCF - PAG 38 - PG 38 - FASE
38 – PRCF - M’PEP- Osez le Féminisme - Collectif « La retraite,
un affaire de Jeunes »
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